L’agrandissement d’un tableau de la renaissance dominait la tête de mon lit d’enfant et cette reproduction avait été placée là par ma mère sans doute en raison des traits doux et maternelles de cette vierge mais probablement aussi en raison du prénom de l’artiste qu’elle avait décidé de m’attribuer. Ce peintre était Filipo Lippi et l’intitulé de l’oeuvre « Vierge à l’enfant et deux anges ». Le visage idéalisé de la madone est inspiré de celui de sa femme soustraite de façon rocambolesque à un couvent alors qu’il exerçait en tant que chapelier et que la muse à peine âgée de 20 ans ne pouvait plus cacher sa grossesse. J’étais loin d’imaginer que l’art de la composition à cette époque suivait des codes précis et que le personnage plein de grâce devait se plier à un cadre élaboré dans le respect du nombre d’or.
Mais l’objet de mon étude se portera d’avantage sur une oeuvre célèbre et très élaborée de son élève Sandro Botticelli pour une célébration de la vierge très marine cette fois et qui peut laisser entrevoir des formes très subtiles en dehors de sa nudité resplendissante.
Etude descriptive
Ce tableau fait appel à la technique grasse du tempera qui demande une certaine vitesse d’exécution. La qualité opalescente des couleurs, le blanc nacré de la vénus « pudica », la beauté des personnages, la finesse des détails, confèrent à cette oeuvre une esthétique pleine de charme. En même temps la profusion d’effets graphiques rajoutent une dimension magique à cet évènement et un caractère très moderne à cette scène.
On y voit l’illustration très alchimique d’une histoire mythologique racontée par Hésiode retraçant la naissance d’Aphrodite, née de l’écume de mer en liaison avec la semence de Cronos. Poussée sur les rivages de Chypre par le vent, la belle est alors accueillie par trois heures dont on voit une de ses représentantes à droite, dans sa livrée de printemps avec sa robe décorée de motifs floraux et son châle rouge pour l’intervention du feu.
L’air est quant à lui instrumentalisé par zéphyr, le vent d’ouest, tenant dans ses bras la nymphe Chloris, à qui il a promis l’éternel Printemps et l’empire des fleurs. Une explosion de roses se dirige vers une déesse dans sa conque qui prendra bientôt part au cycle renaissant de la vie alors que l’empreinte du souffle divin s’inscrit sur le domaine maritime par une multitude de V relatifs au Vento à Venere ou au chiffre 5.
Vénus, au centre du tableau semble hésiter sur le choix d’un plan matériel en adoptant ce contrapposto qui la ferait chanceler si elle était une sculpture de marbre. La coquille saint-Jacques, allusion au prodige du saint et au champ d’étoiles (compostelle) sert d’incubateur à un oeuf philosophal, terrain de maturation des semences du mâle et de la femelle, qui sous l’effet de la chaleur (feu) livrera un rebis, expression de la quintessence.
Quand on y regarde de plus près, certains détails du décor paraissent artificiels comme ces replis du voile qui forment un coquillage, indiquent une ligne d’horizon, ou indiquent une forme trop géométrique. Le physique des personnages peut dénoter également comme ce bras gauche de Vénus étonnamment galbé, ces mèches de cheveux en spirale, ou ce regard un peu torve de l’ange. La position des personnages est suffisamment bizarre aussi, pour suggérer une construction sous-jacente qui supporte toute la composition et que nous allons étudier maintenant. La vénus anadyomène pourrait elle cacher au delà du thème symbolique de l’amour une conception plus mystérieuse en rapport avec la philosophie pythago-platonicienne?
Construction géométrique
Quelques idées
J’ai travaillé avec les limites internes du cadre et ménagé une marge latérale sur le côté droit pour inscrire ce tableau dans un rapport doré comme c’était le cas à l’origine. C’est une approche de travail discutable mais qui m’a permis de trouver beaucoup de cohérence dans une certaine translation.
L’étude graphique sur des petites échelles avec des fichiers recadrés est aussi source d’approximation mais le but de cette recherche n’est pas l’exactitude absolue mais le souci de retrouver une optique plausible de construction en liaison avec les personnages.
Si l’on rapporte le côté du carré correspondant à la la hauteur du tableau à partir de la gauche puis de la droite, on arrive à définir un rectangle d’argent en lien avec le nombre d’or, tel que le rapport de sa longueur sur sa largeur donne phi². Son centre se situe exactement dans la boucle de cheveu stylisée en forme de cyprae qu’ Aphrodite applique sur son mont de pubis, appelé aussi mont de vénus. Il servira à définir un point origine dans une grille de lecture attachée à un plan matériel du point de vue symbolique. Ce rectangle est lui même scindable en un deuxième rectangle d’or délimité par le nombril, qui servira à définir un autre référentiel en lien avec la manifestation d’une géométrie sacrée. A noter que durant l’antiquité, d’après la conception architecturale de l’homme, le nombril pouvait diviser le corps suivant le nombre d’or, trouvé par le rapport entre la mesure totale et la hauteur du nombril au dessus du sol. Ainsi on considère que la vénus de Milo est dans la proportion dorée si on la regarde de profil en considérant la plante de ses pieds. Là aussi, un déhanchement habile et parfois exagéré permet de faire des ajustements malins.
On voit aussi que la notion d’un rectangle d’or dans un rectangle d’argent permet d’alimenter la digression alchimique par le mariage d’un vif argent avec le soufré de la matière, la chaleur et l’air accentuant la volatilité du mélange et permettant la révélation d’un composé aurifère qui aura l’aspect d’une étoile dans cette histoire graphique.
L’autre idée consiste à considérer la dynamique du souffle et comprendre sa répartition dans la définition d’un monde dualiste. L’ange est androgyne mais attaché à sa partie féminine, c’est Chloris qui va lui permettre d’exercer sa partie mâle fécondatrice dans un paradigme que certains ésotéristes regardent de façon assez hexagonale en référence à l’arbre de vie de la génèse. Le souffle est donc créateur et va se différentier dans son action suivant deux directions par une angulation de 17 degrés entre les deux bouches. Ce nombre est assez symbolique dans les écrits bibliques car il induit une idée de mort mais aussi de renaissance. C’est une référence par rapport à la mort de l’homme osirien et son processus d’immortalisation en osiris. C’est aussi l’idée d’un astre qui guide la constellation d’orion (7 étoiles) ou influence sa marche dans le ciel.
On peut donc s’attendre à l’établissement d’une étoile dans ce secteur mais d’avantage reliée à l’ange mâle qu’on va appeler Z comme Zéphyr pour simplifier le débat. Cette lettre est aussi intéressante dans la mystique juive car elle renvoie au chiffre 7 et l’idée d’une épée qui va oeuvrer dans le beith comme un écoulement d’énergie. Plus simplement le 7 en géométrie sacrée renvoie au triangle égyptien (3 et 4 sont liés) et la notion de phi à travers le 5 et le 2.
Si la visualisation du souffle sert la volonté d’établir une construction cachée, le regard des acteurs angéliques peut s’avérer important également dans la visualisation d’une source divine si on se rappelle la lettre hebraïque du Ayin (Oeil) par exemple, ou la mise en place d’un effet graphique si on veut rester plus concret.
Une méthode assez simple permet également de mettre à contribution l’oeil du spectateur et d’évaluer son attirance pour une zone du tableau, c’est le calcul par 1/Φ de la longueur et de sa hauteur de façon à déterminer 4 coordonnées et un champ d’attraction visuelle suivant l’approche esthétique du nombre d’or. Dans la planche suivante (A), on pourra définir une zone approximative où peut se poser le regard et c’est le bassin de Vénus qui est concerné avec ce sexe qu’elle masque d’un geste de la main gauche. On peut donc s’attendre à trouver une manifestation ou singularité géométrique dans ce quadrilatère.
Dans la planche suivante, on appréciera les spirales d’or qui servent la composition dynamique et expliquent certains effets spéciaux comme la lévitation du couple angélique, la sustentation d’un espace liée à la vierge, l’effet d’écume et le marquage de son talon, le vent dans ses cheveux, le placage ou le déploiement de certains vêtements. Les yeux des protagonistes fixent la terminaison de ces boucles alors qu’un alignement des deux pupilles dans le cas de Z peut désigner une mandorle dorée où il va exercer son pouvoir. Tout parait très calculé dans ce tableau pour permettre de retrouver une symbolique sacrée.
L’arbre séphirothique
La nymphe Flore ou Chloris va définir une structure matérielle à son humaine quitte à celle-ci d’adapter sa forme corporelle et de permettre l’acheminement d’une énergie que Zéphyr va lui transmettre dans le principe d’une implantation embryonnaire. L’arbre séphirothique est un peu ce squelette avec ses connections énergétiques qui participent au principe d’individuation. C’est aussi l’histoire d’une Eve qui croque dans une pomme dorée, révélatrice pour elle-même mais qui peut déclencher un conflit psychologique si on se réfère au jugement de Pâris dans le mythe grec. Le fruit devient alors cette pomme de la discorde ou cette énergie qu’il faut canaliser ou amadouer.
Dans le domaine biblique et la première partie de la genèse, l’homme créé peut manger de n’importe quel fruit des arbres car il n’est pas encore bien dissocié et suit le modèle de l’arbre de vie. C’est un modèle type de la création.
Dans la deuxième partie, Adam s’intéresse à sa partie féminine qui va catalyser ses énergies profondes afin de lui permettre de découvrir sa partie divine. C’est la recherche de la lumière dans son principe de dualité à travers l’arbre de la connaissance du bien et du mal. La pomme (malum soit le mal et la pomme en latin) définit cette recherche qui peut déstabiliser si elle n’est pas comprise. Ainsi certains pensent qu’il faut mourir sur un plan pour renaitre sur un autre plus connaissant et plus actif. La lumière participerait à ce changement de conscience comme un principe révélateur et l’illumination de Moïse dans le désert en présence de son buisson ardent n’est pas étrangère à ce phénomène qui prend cependant une connotation plus politique que mystique dans son cas.
La quête du nombre d’or, reliée à cette idée de lumière, permet également de puiser dans la gnose contemplative des formes mathématiques et d’établir une relation transcendante vis à vis d’un macrocosme empreint de ces milliers de scintillements célestes qui échappent à la compréhension d’un logos unifié.
Dans la planche suivante, on a établi la trame d’un arbre séphirothique suivant le principe des rosaces et d’un cercle divisible en 6 portions égales. Son diamètre est intimement lié à ce carré isolé qui fait partie de ce rectangle d’argent vu dans la planche A ou qui participe à la définition du rectangle d’or associé.
On remarque ainsi que Flore souffle sur la Sephirah n°5 celle de la force dans le pilier passif et fécondant du jugement. Ce canal est ouvert à l’intelligence qui régit l’équilibre des forces et s’associe à la sévérité pour éprouver les erreurs de la création.
On voit également qu’Aphrodite a l’air de saisir de la main droite la séphirah n°6, celle de la beauté alors que personne ne sait encore ce qu’elle pourrait faire avec sa séphire n°9 (Yesod), celle qu’elle tripote avec la main gauche et qui est attachée à la création des formes sur le plan incarné.
La vierge étant supposée avoir une vue sur le zodiaque quitte à se saisir de la couronne (kéther) en se centrant par rapport à celui-ci (voir l’étude sur Bouguereau), j’ai opté pour un visage en décalage.
La naissance d’une étoile
Dans le judaïsme, le souffle de Dieu donne la vie et modifie de façon psychique et matérielle l’homme. De nature magique et impérissable, il peut notamment prendre l’apparence d’un jet de lumière dans l’iconographie chrétienne.
Ici, le souffle de Zéphyr pris comme une semence participe à la mise en place d’une étoile qui va s’inscrire dans l’installation séphirothique. Cette vue dualiste est exprimée dans le symbolisme de la fécondation de la vierge par l’esprit saint et la notion très dogmatique de l’immaculée conception dans le catholicisme car la souillure ne veut pas être validée dans son acception charnelle.
Le triangle divin de cette étoile est dirigé vers le bas et sa base orientée dans la direction du sexe de l’Heure tandis que le bout australe de l’étoile s’appuie sur le pouce pour chercher l’ouverture intime dans la mandorle dorée de la planche B.
La valeur du pouce est une mesure anthropométrique introduite au moyen-âge à côté des cinq éléments de la quine des bâtisseurs (paume, palme, empan, pied et coudée) qui entretiennent entre eux des relations avec le nombre d’or. Dans ce dispositif le pouce vaudrait 12 lignes alors que la coudée approcherait les 233 lignes, la ligne étant assimilée au diamètre du grain d’orge ce qui est plutôt vague. L’astuce est de pouvoir exprimer le pouce en fonction de Φ sachant que le rapport d’une coudée sur un pied donne ce nombre et que le pied vaut 12 pouces de 12 lignes.
En restant moins compliqué, on voit bien que le pouce est détaché de la paume (pomme=cercle) des 4 doigts et domine le mont de Vénus de la main. Là encore cette précision est utile et dans l’hypothèse d’un mudra avec les 5 lettres du mot SATOR apposées sur les phalanges de la main comme j’ai pu l’expliquer dans une vidéo et l’attribution du S (lettre shin) pour le pouce on peut même pousser….. le bouchon encore plus loin en disant que le pouce gouverne en esprit ATOR ( Hathor, déesse égyptienne de l’amour) et le cycle (Rota).
Le pouce est aussi converti dans ce tableau en variable d’ajustement magique, c’est le coup de pouce divin ou le deus ex machina d’une scène fantastique qui se joue sous nos yeux ébahis. Flore souffle sur un pouce de la main droite, posée sur un coeur et une définition de la beauté tandis que Zéphyr donne un caractère spirituel à son insémination sexuelle par l’entremise de son pouce gauche. Dans la planche suivante, on voit que deux repères sont décalés par rapport à la valeur d’un pouce ou d’une phalange en hauteur ou en latéral, la nuance qu’il est important de définir entre un plan matériel et un autre plus énergétique.
On s’aperçoit également que la vierge dans son maniérisme et la connaissance de deux architectures dimensionnelles peut s’inscrire dans le nombre d’or soit à partir du talon où frappe une spirale dorée, soit à partir de sa plante de pieds, plus triviale mais en lien avec une mesure ancienne du géomètre. A noter aussi que dans le contrapposto, le genou droit se montre et le gauche est marqué du sceau de Malkuth, en lien avec une évolution très terrestre des formes. On rapporte que ce petit jeu du genou est utilisé dans certains rituels initiatiques liés à des sociétés occultes.
Dans cet effort de se référer à une certaine mythologie grecque très inspirée par la connaissance du planisphère de Denderah, on peut raisonnablement se demander s’il n’y a pas aussi une allusion masquée à Héraclès et ses 12 travaux sachant que sa représentation astrologique est souvent le fait d’un Hercule à genou, ou un clin d’oeil au mythe d’Achille et son fameux talon, véritable porte d’entrée d’un transfert énergétique avec la flèche Apollinienne. Certains chercheurs quant à eux n’ont pas hésité à affubler la fille de l’océan d’une queue de sirène comme Yvo Jacquier dans l’étude géométrique de ce tableau alors que celle-ci est plutôt ailée dans le mythe grecque. La sirène devenue ichtyenne, c’est alors le symbolisme moyenâgeux qui reprend le dessus avec les attributs de la prostituée narcissique et nymphomane, si bien que ce n’est plus la vierge Marie qui est suggérée si on évoque cette hypothèse mais le personnage de Marie Madeleine (Isis). On se contentera d’une spirale d’or et d’une étoile un peu coquine dans notre étude plutôt qu’une imagerie libidineuse orientée vers la rencontre d’un poisson doré astral et d’une vierge régnant sur les eaux.
Cette étoile (verte pl.D), centrée sur le nombril, a une taille très étudiée pour s’inscrire entre les deux coudes d’Aphrodite et par le dessin de son cercle périphérique, a la possibilité de définir un pentacle. Vue comme l’astre du matin et qualifiée de Lucifer par les romains pour son apparition avant le lever du soleil 8 fois avec la nouvelle lune, l’astre Vénus a beaucoup intrigué pour son cycle complet autour du zodiaque en 8 ans suivant une étoile inversée avec le marquage de 5 périodes synodiques. 8 et 5 restent aussi des chiffres en corrélation pour définir une valeur approchée du nombre d’or (8/5=1.6). Cette Vénus céleste constitue alors une référence suffisamment intéressante dans le nouveau testament pour guider vers l’est trois rois mages venus probablement d’Egypte (les 3 pyramides de Guizeh pour le baudrier d’Orion).
Je pense qu’ici la circonférence du cercle a été choisie pour correspondre à un canon doré avec l’adoption d’une coudée particulière pour la définition de son diamètre. Le coude de l’Heure incliné pour suivre une certain roulis de l’étoile est tronqué, avec une main pas totalement tendue et un majeur partiellement occulté par un repli en forme de coquillage. Ainsi dans l’affirmation de cette condition, on aura une circonférence égale à Φ si on prend une coudée de 0.5150 m. C’est aussi ramener la valeur du pouce à 26,5 mm au lieu de 27 mm environ dans le cadre de la coudée de 0.5236 (π/6). On aura ainsi un beau pentacle virtuel avec de la lumière à tous les étages. L’oeuvre est suffisamment grande (1.72 x 2.78 m) avec des personnages presque à échelle réelle pour pousser l’investigation plus loin mais tout ça dépasse largement mes compétences.
L’étoile mère résultant de la construction de l’étoile précédente, et qui est moins circonscrite au ventre de Vénus et embrasse la nouvelle personnalité de la muse, intègre cette copulation magique dans un registre psychologique entre Chesed (4) et Netzah (7) (voir Pl.C). La réalisation d’un cerclage externe que pourrait tenir l’Heure donne à la vierge marine l’aspect d’une marionnette en cours de fabrication. A noter que le grand cercle associé a un diamètre 3/2 fois plus important qu’un cercle de l’arbre, ce qui autorise à dire que si le montage séphirothique est basé sur des cercles d’ordre 2, l’étoile mère est voisine d’un ordre 3.
Conclusion
Si la vierge bénie par toutes ces fleurs et dans l’imaginaire alchimique désigne cette capacité à transmettre la vie suivant un certain cycle comme la femme archétypale, elle intègre des valeurs qui la dépassent sur le plan matériel et entretient des liens avec un monde invisible. Marine, dans sa conception, elle peut devenir aussi céleste dans le domaine d’un symbolisme astrologique et d’une philosophie dualiste. Géométrie pythagoricienne et mystique juive semblent s’être données la main dans ce syncrétisme néoplatonicien de la renaissance italienne avec un chef d’oeuvre plein de subtilités graphiques.
Sachant que ce tableau était destiné à une collection privée de la famille Médicis, si la teneur du message avait été dévoilée publiquement dans toute sa profondeur en relation avec le dogme chrétien, on peut penser que ce ne sont pas quelques toiles de nus qui auraient fini en cendre dans le bûcher des vanités de Savonarole, mais le maitre Botticelli tout entier.
Une question reste néanmoins en suspend sur l’origine codifiée de cet ésotérisme astrologique… Vient t-il d’ une ancienne tradition d’observation astronomique basée en Egypte?… a t-il un lien assumé avec un ancien artéfact, retrouvé par la suite dans le temple d’Hathor à Denderah?
PHIM