« Au commencement était le logos » dans le prologue de Jean l’évangéliste introduit la notion d’organisation et de principe mathématique dans la marche du monde.
A l’ordre on peut opposer le chaos mais derrière le hasard de l’occurrence se cache souvent du point de vue scientifique des concepts de probabilités, des propriétés ou des algorithmes complexes dans la gestion des paramètres physiques.
En est il de même pour l’humain qui traverse des épreuves de souffrances sans appréhender le but de son existence? Y a t’il un déterminisme supérieur derrière nos actions les plus anodines? J’ai souvent constaté qu’une information pouvait s’imposer d’elle-même, certains parlent de synchronicité ou tout simplement d’inspiration et, même, dans certains cas, arrivé à la conclusion qu’un incident pouvait aussi déclencher une réaction saine, à savoir ce fameux mal pour un bien.
Il me semble avoir montré dans des articles annexes que l’homme était associé à de nombreuses projections géométriques dans le monde ancien du logos mais ces connaissances doivent être sécularisées et réinterprétées car il apparait maintenant que l’homme ne soit plus qu’une variable aléatoire dans un dispositif naturel auto-malléable au sein d’un cosmos infini par son étendue et la diversité de ses transformations. Je reste pourtant un contemplatif dans le sens pythagoricien du terme car l’intelligence qui se niche dans cette construction adaptative déclenche en moi une soif inépuisable de curiosité.
Dans cette série, je me suis appuyé sur un logiciel Open Source « Inkscape » pour créer des trames avec des plans d’organisation, engageant des variations dans la symétrie, la rotation, la taille et le mouvement linéaire des éléments, ce qui donne à l’ensemble un caractère désordonné mais définitivement construit.