Un phénomène aérien m’a marqué durant mon enfance au Maroc dans les années 70.
Alors que je jouais à des jeux de cache-cache avec un camarade entre des groupes d’ immeubles près de chez lui, on a fini par apercevoir à la tombée de la nuit une curieuse lumière clignotante avec des flashs multicolores. Plutôt que de considérer qu’il s’agissait simplement d’un avion avec ses feux de position, l’objet se déplaçant très lentement au dessus de nous, je me rappelle qu’on s’était saisi de talkies-walkies assez rudimentaires chez mon copain pour commencer à dialoguer avec les occupants de l’appareil, qu’on supposait venus d’un autre monde!
Le lendemain, à la lecture d’un article dans la gazette locale, quel avait été mon étonnement de constater… qu’un O.V.N.I particulièrement brillant avec des jets de lumière colorée avait été aperçu la veille dans le ciel casablancais!
Depuis, quand je mets le nez dehors la nuit, je ne manque pas d’ouvrir bien grand mes mirettes sur le ciel étoilé pour tenter d’y déceler quelque chose de singulier car les cas d’observation d’O.V.N.I sont devenus phléthoriques dans le monde contemporain avec l’augmentation de l’activité humaine.
L’observateur devient crédible face à ces phénomènes aérospatiaux quand le pilote militaire est esquivé dans sa chasse par des objets solides intelligents et hypervéloces ou quand le pilote de ligne chevronné témoigne de la vision fugitive d’un objet géométrique au contour net ou très lumineux.
Les observations de masse existent aussi, mais les polémiques de désinformation de la part d’un pouvoir local sont souvent bien rodés comme aux Etats Unis, je pense aux lumières de Phoenix en 1997 par exemple. Dans les pays d’Amérique du sud on communique plus ouvertement et les vagues sont aussi importantes comme au Mexique de 1991 à 1993 avec des milliers de témoins et de nombreux documents filmés sur la présence d’aéronefs de différentes formes dont la soucoupe classique. La Belgique au début des années 90 a aussi été marquée par des apparitions répétées de triangles avec l’intervention de la force aérienne belge face à des échos radars.
En France, le phénomène ufologique a connu un pic à l’automne 1954 et les P.A.N sont étudiés depuis la fin des années 70 par le G.E.I.P.A.N mais les tracas administratifs n’encouragent pas le public à lancer des alertes. Un dossier a pourtant fait son effet en 99, le rapport COMETA remis au 1er ministre de l’époque. Cosigné par des anciennes pointures du C.N.E.S et de l’armée l’air, il faisait part de la « réalité physique quasi-certaine d’objets volants totalement inconnus » et soulignaient l’hypothèse extraterrestre de ces technologies.
Aux Etats Unis, il faut également attendre la fin de carrière d’officiers de l’armée et du renseignement pour avoir des informations car certains ovnis ne se contentent pas de surveiller certaines installations de défense ou de recherche, certains disfonctionnements sont enregistrés après des survols d’engins lumineux sur des sites militaires. Le projet « disclosure » de 2001 relate certains de ces faits par des fonctionnaires de l’armée américaine mais témoigne aussi de l’interêt de l’oncle Sam pour la technologie à contrôle gravitationnel et le développement d’une probable rétro-ingéniérie suite à différents crashs d’engins spatiaux. Le témoignage de Bob Lazar avec le recul ne semble pas si farfelu, lui, qui avait assuré avoir travaillé sur un vaisseau extraterrestre dans une section top-secrète de la zone 51.
J’ai fait courir mon imagination dans les compositions suivantes à propos de l’hyperphysique de ces engins venus d’autres contrées spatiales, quoique… pour certains, ils cohabitent avec nous depuis longtemps!